Comment financer votre formation ?
Explorez les options de financement adaptées à votre situation :
Mode de financement accessible à tous
Le Compte Personnel de Formation (CPF)
Le CPF, accessible à tous, salariés et demandeurs d’emploi, offre la possibilité de cumuler un crédit en euros pour suivre des formations tout au long de la vie active. Il peut être complété par un financement personnel ou par un abondement de France Travail ou de son employeur selon son statut.
- Le Compte Personnel de Formation (CPF) est accessible à toute personne active âgée de 16 ans et plus (15 ans dans le cadre d’un contrat d’apprentissage)
- Il englobe les salariés du secteur privé, y compris les salariés agricoles, les demandeurs d’emploi (inscrits ou non à France Travail), ainsi que les personnes accueillies dans un Esat
- Les fonctionnaires peuvent également bénéficier du CPF
- La clôture du CPF intervient lorsque le titulaire prend sa retraite, à l’exception des activités bénévoles ou de volontariat exercées par le salarié
- En cas de reprise d’une activité professionnelle après la retraite, une réouverture du CPF est possible sur demande
Le Compte Personnel de Formation (CPF) est spécifiquement conçu pour financer des formations obligatoirement qualifiantes, qui sont énumérées sur des listes établies par les partenaires sociaux.
Les formations éligibles au CPF ciblent divers objectifs, notamment :
- Acquisition de qualifications (diplôme d’État, titre professionnel RNCP reconnu par l’État, certification professionnelle, etc.)
- Acquisition du socle de connaissances et de compétences
- Accompagnement pour la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)
- Bilan de compétences
- Création ou reprise d’une entreprise
- Acquisition de compétences nécessaires à l’exercice des missions de bénévoles ou volontaires en service civique
- Financement du permis B (préparation à l’épreuve théorique du code de la route et à l’épreuve pratique du permis de conduire) ou du permis poids lourd (C) ou du permis transport en commun (D), sous certaines conditions
Le financement personnel
Headn Up vous donne la possibilité d’échelonner vos règlement en plusieurs fois. Pour plus d’informations, contactez-nous.
- La possibilité d’échelonner le paiement de votre formation est accessible à toute personne en capacité d’effectuer les règlements
- Ce mode de financement concerne l’ensemble de nos formations
Pour les demandeurs d’emploi
Le contrat de professionnalisation
Le contrat de professionnalisation est un contrat d’alternance conclu avec un employeur permettant d’acquérir une qualification et de favoriser l’insertion ou la réinsertion professionnelle.
- Jeunes de 16 à 25 ans révolus
- Demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus
- Bénéficiaires de minimas sociaux (RSA, ASS, AAH) sans limite d’âge
- Personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé comme le CUI
Les formations visant l’acquisition d’une qualification professionnelle reconnue :
- Diplôme ou titre certifié enregistré dans le Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP)
- Certificat de qualification professionnelle (CQP)
- Qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective national
L’Aide Individuelle à la Formation (AIF)
L’AIF est une aide financière qui peut financer ou co financer en complément d’autres dispositifs les frais pédagogiques de formation.
- Demandeurs d’emploi inscrits à France Travail
- Personnes en accompagnement Contrat de Reclassement Professionnel (CRP)
- Personnes en accompagnement Contrat de Transition Professionnelle (CTP)
- Personnes en accompagnement Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP)
- Toutes les formations validées dans le cadre de votre Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE) qui ne peuvent être financées entièrement ou que partiellement par d’autres financements
L’Action de Formation Préalable au Recrutement (AFPR)
Votre futur employeur envisage de vous embaucher pour un contrat de travail d’une durée de 6 à 12 mois, mais le poste nécessite l’acquisition de nouvelles compétences ? En concertation avec lui, vous avez la possibilité de suivre une formation en utilisant l’aide au financement à travers l’action de formation préalable au recrutement (AFPR).
- Demandeurs d’emploi inscrits à France Travail, indemnisés ou non
- L’AFPR peut prendre en charge jusqu’à 400 heures de formation. Un organisme de formation interne à l’employeur ou externe délivre la formation qui se déroule à temps plein ou à temps partiel
L’Aide régionale à la formation
Les Conseils régionaux jouent un rôle actif dans la formation professionnelle continue en finançant des formations au sein des programmes régionaux de formation (PRF). Dans cette perspective, ils acquièrent des actions de formation collectives adaptées aux besoins en compétences spécifiques de chaque territoire. Chaque Conseil Régional dispose d’un catalogue recensant les formations qu’il propose.
- Aux personnes en recherche d’emploi inscrites ou non sur la liste des demandeurs d’emploi,
- Si la formation est validée par un Conseiller en Evolution Professionnelle.
- Chaque conseil régional dispose d’un catalogue recensant les formations qu’il propose
Pour les salariés
Le CDI Apprentissage
Le code du travail (article l. 6222-13) permet au salarié déjà titulaire d’un CDI dans une entreprise de le suspendre, avec l’accord de son employeur, pour conclure un contrat d’apprentissage avec ce dernier. Il leur permet ainsi de se former de manière souple et sécurisée pendant leurs heures de travail. Les contrats d’apprentissage peuvent être établis pour une période déterminée, variant entre 12 et 36 mois.
- Les jeunes âgés de 16 à 29 ans révolus
- Certains publics peuvent entrer en apprentissage au-delà de 29 ans : les apprentis préparant un diplôme ou titre supérieur à celui obtenu, les travailleurs handicapés (sans limite d’âge), les personnes ayant un projet de création ou de reprise d’entreprise
- Les formations visant un diplôme professionnel de l’enseignement secondaire : certificat d’aptitude professionnelle (CAP), baccalauréat professionnel, brevet professionnel, mention complémentaire
- Les formations visant un diplôme de l’enseignement supérieur : brevet de technicien supérieur (BTS), bachelor universitaire de technologie (BUT), licences professionnelles, diplômes d’ingénieur, d’école supérieure de commerce, etc
- Les formations visant un titre à finalité professionnelle enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles, (RNCP), dont l’ensemble des titres professionnels relevant du ministère chargé de l’emploi
La Pro-A Reconverstion ou promotion par l’alternance
A l’initiative du salarié ou de l’employeur, la Pro-A a pour but de favoriser le maintien dans l’emploi des salariés peu qualifiés ( Bac +2 maximum ) dans une optique d’évolution, de promotion professionnelle ou de reconversion.
- Salariés en contrat de travail à durée indéterminée (CDI)
- Salariés bénéficiaires d’un contrat unique d’insertion (CUI) à durée indéterminée
- Salariés, sportifs ou entraîneurs professionnels, en contrat de travail à durée déterminée (CDD)
- Salariés placés en activité partielle
- Diplôme ou titre à finalité professionnelle enregistré au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP)
- Certificat de Qualification Professionnelle (CQP)
- Qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche
Le Projet de Transition Professionnelle (PTP)
Le Projet de Transition Professionnelle (PTP), succédant au Cif, autorise le salarié à s’absenter de son poste pour suivre une formation en vue d’une reconversion professionnelle. Soumis à des conditions d’éligibilité, le PTP nécessite une demande approuvée par l’employeur. Le salarié bénéficie d’une prise en charge partielle ou totale de ses frais de formation et d’un maintien de tout ou partie de son salaire pendant toute la durée de sa formation.
- Salariés du secteur privé en cours de contrat CDI, CDD
- Intérimaires et intermittents, sous certaines conditions
- Les formations visant une certification enregistrée au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), ou au Répertoire spécifique
Le Plan de développement des compétences (PDC)
Le plan de développement des compétences est un outil par lequel l’employeur définit les actions de développement des compétences qu’il prévoit de mettre en œuvre au bénéfice de ses salariés.
- Le plan de développement des compétences s’adresse à toutes les entreprises, indépendamment de leur taille. Il englobe tous les salariés, qu’ils aient un contrat de travail en CDI, CDD, ou intérim
Les salariés en contrat d’apprentissage et en contrat de professionnalisation peuvent également en bénéficier, pourvu que l’objectif de la formation diffère de celui du contrat initial
- Les actions de formation (obligatoires et non obligatoires) : parcours pédagogique permettant d’atteindre un objectif professionnel
- Les bilans de compétences
- Les actions permettant de faire valider les acquis de l’expérience (VAE)
- Les actions de formation par apprentissage, qui permettent aux apprentis d’obtenir une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme ou un titre à finalité professionnelle enregistré au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP)
En situation de départ :
La Transitions collectives (Transco)
Transco est un nouveau dispositif de reconversion destiné aux salariés dont les emplois sont menacés face aux mutations impactant le modèle et l’activité de leur entreprise.
- Le programme Transitions Collectives vise les salariés confrontés à des menaces d’emploi, les encourageant à se diriger vers des métiers porteurs dans leur région grâce à la formation ou la validation des acquis de l’expérience
Les plateformes territoriales de transition facilitent la mise en relation d’entreprises cherchant à reconvertir des salariés avec celles ayant des besoins de recrutement
Les formations visant un métier porteur sur votre région et l’acquisition d’une qualification professionnelle reconnue :
- Diplômes d’État (CAP, BAC, BTS, Licence, Master, etc.)
- Titres certifiés inscrits dans le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP)
Le Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP)
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d’un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
- Faire l’objet d’un licenciement pour motif économique
- Justifier d’au moins 88 jours travaillés ou 610 heures travaillées (4 mois) au cours des 24 derniers mois (36 derniers mois pour les salariés > 53 ans)
- Ne pas avoir atteint l’âge permettant de bénéficier d’une retraite à taux plein
- Résider en métropole, dans les Dom (sauf Mayotte, car un dispositif spécifique existe pour le territoire mahorais) ou dans les collectivités d’outre-mer de Saint-Pierre et Miquelon, Saint-Barthélemy et Saint-Martin
- Être apte à exercer un emploi (un arrêt maladie, un congé maternité ou le fait d’être titulaire d’une pension d’invalidité ne font pas obstacle à l’adhésion au CSP)
Les formations proposées dans le cadre du CSP visent à assurer un retour rapide vers un emploi durable, en préparant les participants à des métiers actuellement en demande. La durée de l’action de formation est conçue pour être relativement courte, s’étalant sur 6 à 8 mois afin de correspondre à la durée du CSP.
Les bénéficiaires ont la liberté de choisir l’organisme de formation et le programme qui répondent à leurs besoins, en favorisant idéalement des formations éligibles au Compte Personnel de Formation (CPF). Notamment, les participants au CSP ont également la possibilité de mobiliser leur CPF pour compléter leur parcours de formation.
Le congé de reclassement
Le congé de reclassement permet au salarié concerné, de bénéficier d’actions de formation et de l’aide d’une cellule d’accompagnement de recherche d’emploi pendant son préavis, afin de favoriser son reclassement professionnel.
Tout salarié d’une entreprise ou d’un établissement d’au moins 1 000 salariés menacé de licenciement pour motif économique.
Toutes formations ou validation des acquis de son expérience (VAE) destinées à favoriser le reclassement professionnel.
Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE)
Le plan de sauvegarde de l’emploi a pour finalité, comme son nom l’indique, « d’éviter les licenciements »
ou d’en limiter le nombre et de faciliter le reclassement du personnel dont le licenciement ne pourrait être évité.
- Toute entreprise d’au moins 50 salariés qui procède au licenciement pour motif économique d’au moins 10 salariés sur 30 jours
Toutes formations ou validation des acquis de son expérience (VAE) destinées à accélérer le reclassement professionnel ou de retrouver un emploi le plus rapidement possible.
Le plan départ volontaire
Le Plan de Départ Volontaire (PDV) offre une opportunité unique aux employés souhaitant explorer de nouvelles voies professionnelles. En optant pour un PDV, les participants peuvent bénéficier d’indemnités de départ, potentiellement utilisées pour financer des formations et renforcer leurs compétences.
Salarié d’une entreprise qui envisagent de quitter volontairement leur poste. Il peut être proposé dans le cadre de restructurations, de réorganisations ou d’autres situations où l’entreprise cherche à ajuster ses effectifs.
Les salariés qui se sentent en phase avec les objectifs du PDV, souhaitent volontairement quitter leur emploi actuel et sont prêts à accepter les conditions du plan peuvent y participer.
- Toutes formations s’inscrivant dans son projet professionnel